Il en faut de la force pour rouvrir les valises de l’enfance, surtout lorsqu’elles ne contiennent pas que des jouets mais plutôt des douleurs indicibles. Frédéric Michelet revient, à travers Paul, son double fictionnel, sur des souvenirs enfermés à double tour, le harcèlement, un incendie, l’amnésie traumatique, des vertiges. Il sera question, dans Théodore ou le silence des hommes, du courage de dire le viol subi dans sa chair adolescente. Le spectacle propose, ce faisant, une écriture de l’intime, un écho à tant de drames, une parole ouverte, une main tendue, une réparation.
«Il restait une ombre, un silence, qui les soirs obscurs jetait des nuages sur la lumière des sourires…»
Texte et jeu Frédéric Michelet
Collaboration mise en scène Laure Caillet et Sarah Daugas
Directrice de production Anne Belliard
Administration Marie Garnier
Attachée de production Hélène Pédebas
Conseil en dramaturgie Sarah Daugas (compagnie Marzouk Machine), Cécile Magnen et Laura Dahan (compagnie les Fugaces)
Regards extérieurs Amandine Barillon (compagnie du Petit Monsieur)
Soutiens La lisière, Les Ateliers Frappaz, l’atelier 231, L’Atelline