Un homme arrive. Il est espiègle, il alpague, il interpelle, dans une langue étrange et biscornue. Il pose une valise et commence son récit. Celui du voyage du Malcauseur, des mots qu’il a rencontrés, entendus, glanés et rapportés, au creux de sa langue. Puis, dans une expérience collective, chacun·e est invité·e à déposer dans des boîtes ses propres mots, biscornus, inventés, déformés, étouffés parfois. Le Malcauseur fait ainsi éclore « les mauvaises langues du public » et convoque les expressions rencontrées sur son propre chemin, en vue d’un poème collectif, insolent et improvisé, une tentative de zbeulifification des trouvailles du jour.

Métisséo écrit la parole dans une aventure hybride entre la linguistique, l’anthropologie et les arts en espace public : la promesse d’une grande liberté retrouvée, un retour dans la mémoire et l’enfance qui pâte à modèle le langage.

crédit photo ©Arto

« Chez moi au beginning, ma langue elle s’est trouée. À force de migrer, mes ancêtres, ils se sont gommés, ils ont effacé les accents. Une langue qui efface une autre qui efface une autre. Alors moi j’ai décidé de boucher les trous ».

Écriture et interprétation Pierre-Louis Gallo
Mise en scène  Hannah Devin
Costumes Marion Vincent
Création sonore Alban de Tournadre
Production Agathe Delaporte I BKompani
Administration Laure-Anne Roche I Galatéa

Coproductions Au bout du Plongeoir (35), l’Espace Périphérique (75), l’université Rennes 2 (35), le théâtre universitaire Le Tambour (35), l’Institut Français – résidence sur mesure, 6 Mettre – Fresnes (94), Arto – Le Kiwi (31), Pronomade(s) – CNAREP en Haute-Garonne (31), Les Ateliers Frappaz – CNAREP à Villeurbanne (69)
Soutiens l’Atelline – résidence 3 jours à l’hôtel des postes (34), la Colo du Cagire (31)