Au milieu de la rue, une boîte. Derrière un rideau, se dessinent les contours d’un homme, parfois travesti, parfois les traits d’un animal, d’un jouet ou d’une pute. Cette exposition frontale – qui n’est pas sans rappeler le quartier rouge d’Amsterdam -, s’accompagne de paroles enregistrées et diffusées au casque, de divers clichés Polaroïd disposés. L’installation, en plein espace public, se veut incontournable, visible. De quoi aborder frontalement la masculinité.
Fleur de peau est une exposition, une performance et un personnage. Une proposition en plusieurs dimensions pour évoquer la masculinité, ses ressorts, ce qui se niche dans le retour des masculinistes et les chantres de la figure du mâle. D’où viennent ces idées rances ? Fleur de peau, tentative de sabotage de l’essentialisation des rôles masculins et féminins.
« C’est à la fois une exposition, une performance, et un personnage. C’est moi. Mon rapport à ma masculinité, mon vécu en tant que personne née avec des organes génitaux masculins et élevé avec force à être un homme dans une famille de militaires et douanier·e·s ».
Écriture et jeu Yohan Bret
Regards extérieurs Romain Busson, Bimbo Saké, CocoBG, Léa Hernandez-Tardieu
Création sonore Félix Philippe
Création lumière Coralie Trousselle
Création photographique Raphaël Lucas, Vladimir Vassilev
Construction Yoan Richard
Scénographie Claire Saint-Blancat
Production Olivier Cotro
En complicité avec Act’Up, Benoît Bories & Aurélien Caillaux (Faïdos Sonores), Florian Vöros et Matthias Chaillot
Avec le soutien de Pronomade(s) / Les Ateliers Frappaz / La Baignoire / Le Kiwi – Art0 / 2rue2cirque / Artcena